Autrice de Le vieil incendie et collaboratrice littéraire de la saison 2025-26
Attention : L’atelier prendra place à la SALLE DE RÉPÉTITION du Théâtre ; appelée BH9.
L’entrée dans le bâtiment se fait par la cour : Arriver par le passage Jean-Jacques Burlamachi. Monter au premier étage.
Le cœur enraciné dans le Jura suisse, Elisa Shua Dusapin partage son temps entre rencontres avec le public et résidences d’écriture. Avec elle, la littérature romande rayonne : à seulement 24 ans, elle publie Hiver à Sokcho (2016), son premier roman. Les traductions arrivent rapidement et les prix nationaux et internationaux s’accumulent : publié aux exigeantes éditions Zoé, le livre fait découvrir au public du monde entier la plume d’une des autrices suisses les plus prometteuses de sa génération. Dans la foulée, elle continue de creuser les thèmes qui lui sont chers dans Les Billes du Pachinko (2018), Vladivostok Circus (2020) et finalement Le vieil incendie (2023), son dernier roman. Quête identitaire et importance du langage verbal et non-verbal s’entremêlent dans son écriture, qui décortique les relations interpersonnelles de personnages touchants. Elisa Shua Dusapin n’écrit pas seulement avec les mots : elle écrit aussi avec les silences, révélant en creux « ce qui doit être dit ». Dépouillée et sensorielle, sa plume invoque des images nouvelles pour dire le monde et les relations humaines.
Le théâtre fait aussi partie de sa vie : avec M’sieur Boniface, spectacle musical, Olive en bulle, conte sur Debussy et Le Colibri, qu’elle écrit pour le théâtre Am Stram Gram en collaboration avec l’Orchestre de Suisse Romande, elle explore les écritures théâtrales destinées au jeune public. En 2022, elle réalise avec Frank Semelet l’adaptation scénique d’Hiver à Sokcho. Fin 2024, le livre est également adapté au cinéma par le réalisateur japonais Koya Kamura. Elisa Shua Dusapin est aujourd’hui la collaboratrice littéraire de la première saison de Martine Corbat au Théâtre LE POCHE, à Genève.
Le thème traité lors de cet atelier sera : CE QU’ON NE DIT PAS
” Nous avons la capacité de donner du sens à ce qui n’est pas dit. Dans certains cas, c’est par l’absence, le manque, le creux, le vide, c’est par le silence, que le texte devient « éloquent ». L’enjeu étant que le non-dit serve à mettre en lumière plutôt qu’à cacher. Equilibre subtil. Comment l’atteindre ? Dans cet atelier, Elisa vous propose travailler sur le pouvoir de suggestion de l’écriture. Bienvenue à celles et ceux qui débutent, autant qu’aux voix plus confirmées. ”
